Il est 19h53 lorsqu’un membre de notre programme DCS me contacte via messenger.

“Il y a un sujet en direct au Jt de la rtbf à propos des cours particuliers” (Cf. lien en bas de ce mail).

Je m’empresse de regarder en replay le journal télévisé dès que possible et m’installe confortablement devant mon écran de pc. 

Le message dans le reportage est clair… La situation de la crise sanitaire a nettement renforcé la demande pour l’aide scolaire privée. 

Le chiffre annoncé ne m’étonne pas du tout ! 

1 famille sur 4 en Belgique fait appel à une personne extérieure pour aider son enfant sur le plan scolaire. 

Mais Nico, le soutien scolaire ce n’est pas du coaching, alors quel  est le rapport ? 

Tout à fait, c’est même très différent. 

Le soutien scolaire sert à travailler sur la question de la matière – le contenu – le quoi.

Le coaching sert, entre autres, à travailler sur la notion du processus – le contenant – le comment.

Mais dans les organismes mentionnés via le reportage comme MySherpa ou encore Cogito, il y a aussi un service de coaching scolaire. 

Et la demande en coaching pour aider les élèves à structurer leurs cours, trouver une méthode de travail ou encore se motiver est présente.  

A titre tout à fait personnel, je pense que ce n’est que le début. 

Le coaching et soutien ne sont pas antinomiques. 

Certains élèves auront besoin de soutien tandis que d’autres auront besoin d’un coaching.

A chaque besoin, une solution peut être proposée. 

Il n’est pas rare que certains de nos élèves en formation aient les deux casquettes dans leur pratique de coach scolaire. 

D’ailleurs, une de nos élèves travaille pour l’un de ces organismes en tant que coach.

Travailler pour l’un de ces organismes est aussi une façon de proposer son service aux jeunes. 

Mais même si selon la lecture des chiffres, la tendance s’oriente de plus en plus vers l’accompagnement privé, il est important de ne pas perdre le focus sur le public. 

Il y a tant de travail en-dehors des murs des écoles car il y a des besoins non comblés en leurs murs. 

L’école et le coaching doivent être, à mon sens, complémentaires et non pas supplémentaires. 

Croyez-moi, il y a de la place pour tout le monde dans le monde du coaching scolaire.

Mais ce ne doit pas être une raison pour que chaque prof se lance en tant que coach. 

A chacun de trouver sa place là où il pense qu’elle est (ou qu’elle sera).

Il est important de poser des choix d’orientation de carrière en fonction de son propre système de valeur et non pas en fonction de celui de quelqu’un d’autre.

Je suis heureux de constater que bon nombre de professeurs s’intéressent au métier de coach et veulent aider les élèves ailleurs et autrement. 

Mais je suis aussi heureux de voir que ça n’intéresse pas tout le monde. 

A l’arrière ou à l’avant d’un bus, la place ne modifie pas la destination. En tout cas, tant qu’on a choisi le voyage. 

Nicolas

Lien du reportage : https://www.rtbf.be/auvio/detail_jt-19h30?id=2853462


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